Hier soir, la fêlure. Minuscule, ridicule, mais trop présente.
Ajourd'hui, il est nécessaire, crucial, vital que je m'éclipse de ton ciel. Tu t'apprêtes à traverser des jours pénibles et je ne peux t'accompagner : tu souhaites vivre ça tout seul.
Je respecte. J'accepte.
Mais ton départ dans l'absence obligatoire conjuguée à cette fêlure s'élargit, s'aggrandit, m'oppresse. Une absence qui se gangrène et me gruge. Nous digérera-t-elle? Et de ton côté?
Je fais du ménage dans mon 3 et demi encore en chantier question de l'habiter, d'y laisser ma marque : j'ouvre des boîtes et classent les objets y étant cloîtrés depuis août. Mes livres. Mes notes. Mes CD...
Les damnés CD m'ont ramené à toi. Je cherche frénétiquement quoi faire jouer.
La voix de Lhasa fait écho à mon état, sans pour autant " surajouter " à toi, ta présence absente.
La voix de Lhasa raisonne,
Car c'est une voix connue avant toi.
19 décembre 2009
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