6 janvier 2009

Ah oui on en a eu des shows!

Pendant les fêtes, j'ai assisté à quelques spectacles, mais ai été trop paresseuse pour vous faire mes " traditionnels" compte-rendus...Eh bien, nous y sommes maintenant!


ZAP 2008

Si le Bye Bye fait encore des remous, Zap 2008 a soulevé l'unanimité parmi les spectateurs réunis au Métropolis. Les Zapartistes ont écorché la gauche, la droite, rendu hommage en chanson à Hélène Pednault... Des sketches mémorables : Bernard Derome écoeuré de faire des élections et un jeune " yo" qui explique par analogie les origines de la crise économique actuelle, Harper en bonhomme playmobil... Christian Vanasse et François Parenteau sont égaux à eux-mêmes. (Je confesse un quasi amour pour ces 2 artistes :bonne présence scénique, de l'énergie, du talent, de la justesse et de la polyvalence!!!) Une soirée sous le signe de la sagacité, de l'intelligence, de la pertinence et de la lu-ci-di-té! C'est tellement rare que ça fait encore plus de bien!!!

Un incontournable : qu'on soit politisé ou non.

J'aime sortir d'un show divertie, avec cette douce impression d'avoir un plus, d'avoir appris!

Le spectacle est présenté à travers la province. Pour les dates, cliquez ici.


Mes aïeux : La ligne orange

Une autre valeur sûre! Spectacle parfait pour s'épivarder entre filles, sans dignité! Ce que nous fîmes gaiement... L'absence de dignité chez-moi se traduit par le fait de danser sans gêne et passer des commentaires niaiseux sur la cutitude du gars à barnick, du roux et de Steph Archamabault! Une adulescente : je vous le jure! Fais du bien de décrocher!

Étonnamment, j'ai trouvé la première partie meilleure que la seconde : faut dire que ça relève davantage du choix des chansons que de la prestation elle-même. Même s'ils sont des classiques du répertoire de Mes aieux, la chanson sur Alexis le Trotteur, la corrida de la Corriveau et je ne sais plus quelle autre n'ont jamais trouvé place dans mon coeur. De plus, la chanson sur le Stade Olympique (dernier CD) a significativement ralenti le spectacle : brisé le rythme. Au point où je me suis demandée quand on allait passer à l'appel suivant... surtout que pour cette chanson, les membres du groupe porte des tuniques louches qui évoquent autant la fin de toute que le voyage en navette spatiale...

Une pièce comme La grande déclaration aurait atteint le même objectif (ralentir le rythme) en ne brisant pas la magie. Mais c'est mon avis bien personnel.

Le violoncelliste Claude Lamothe et le duo Tricot Machine étaient les invités du groupe. Je remercie la vie d'avoir vu et entendu Claude Lamothe ce soir-là : cet homme transpire la passion! Quand il joue, il part dans sa tête...et je l'ai suivi. Magique!

Quant à Tricot Machine, ils m'ont fait vivre un moment de louchitude profonde doublé d'un frisson parcourant l'échine... et d'enfance en moins de 10 minutes. Je m'explique. Sans être une fan finie (ou tout court) du duo, j'aime bien leur style léger et naïf. J'étais donc contente de leur présence... jusqu'à ce que Catherine entonne une chanson impliquant jésus ou la religion (mon cerveau a rapidement effacé les détails) pendant que ces bas ravalaient (oui nous étions vraiment proches de la scène). Ils ont ensuite enchaîné avec L'ours. Un must de cutitude, même si on l'a tellement entendu déjà. Un ourson blanc est venu se dandiner gaiment sur scène... juste avant qu'un de mes rêves de gamine soit réalisé.. *roulement de tambour *.

Dans la chanson, le chasseur Shoot le p'tit ours. Le gars, déguisé en chasseur, se pointe avec un fusil, il tire. PAF! Mon amie Mélou (on la salue!) a failli faire une crise cardiaque, avant que nous soyons au coeur d'une pluie de confettis argentés! J'en avais partout. Chouette! Comme vous le voyez, j'ai des rêves plutôt simples (hihi). Alors pour moi, et probablement pour des centaines d'autres Québécois, Tricot Machine oscille entre la louchitude et la magie de l'enfance...

Les grandes absentes du spectacle : La grande déclaration (oui je récidive!), La grande tornade, Juste et bon.. Comme vous voyez, mes doléances sont minces!

André Sauvé!

Quel homme! Un humour tant physique que "psychologique". De la finesse dans l'exagération! Sa démonstration des conversations vides de sens est su-bli-me! Juste d'ouvrir son spectacle avec un numéro qui se résume par : "tu peux être qui tu veux, comme tu veux, comme tu le sens parce que la vie est mouvement" donne le ton. Le spectacle s'articule autour de quelques thèmes peu exploités en humour : la quête identitaire, la recherche de sens et d'équilibre.

Le spectacle est extrêmement bien écrit et ficelé. La composition scénique efficace. Et l'artiste extraordinaire : ce gars-là se donne!

Je pourrais écrire des tas de lignes encore.. pour dire quoi au fond? Dire autrement ce qui a déjà été écrit ici.

Je concluerai donc ma plaidoierie ainsi : ALLEZ LE VOIR!!!! ÇA VAUT LE COUP!!!



Avouez qu'on a envie de l'adopter!!!
Sauvé André, un meilleur investissement que de sauver
n'importe quelle star académicienne!

7 commentaires:

Une Peste! a dit…

J'ai mes billets, j'ai mes billets!

Marie-Piou a dit…

Pour qui? Pour qui?

Hortensia a dit…

Belles sorties!
J'ai rien vu pendant les fêtes.
J'ai encore l'espoir que les Zapartistes fassent une supplémentaire à Montréal après leur tournée en régions. Je les ai vue plusieurs fois et je me suis toujours régalée.

A.B. a dit…

J'ai vu les Zapartistes à l'Île de Pâques en avril dernier et je voulais aller voir Zap 2008, mais ça n'a pas été possible. J'ai aussi vu, comme tu le sais, André Sauvé en novembre dernier: je comprends donc ton amour de ces deux spectacles!

Pour Mes Aïeux, je ne suis pas fan, alors je passe mon tour.

As-tu déjà vu Karkwa en show? Ce sont les prochains sur ma liste.

Marie-Piou a dit…

@ Hortensia : Courage, sors de Montréal un brin ... hihi! Pour les Zaps! ;)

@ Safwan : Je n'ai jamais vu un show de Karkwa exclusivement. J'ai toutefois vu le groupe dans le cadre de M pour Métropolis. Excellent. Le son est planant, la musique "voyageante"... adoré.

Une Peste! a dit…

André Sauvé! André Sauvé!

Marie-Piou a dit…

YEAH! Yeah!

Tu ne vas point le regretter.
Parole de Marie-Piou!