C'tu moi qui suis cheap ou eux autres qui exagèrent.....?

En juin prochain, je vêtirai mon costume d'Harry Potter et recevrai mon diplôme de maîtrise. J'ai envie d'assister à la cérémonie, pas trop envie que mes parents y soient. Je leur ai fait part de ce désir qu'ils ne respecteront (évidemment!) pas.

Ma participation à l'événement est gratuite. Youpi. Là où je bogue un brin - en tout cas assez pour écrire un billet sur le sujet - c'est quand l'université à laquelle j'ai été 7 ans demande 15$/personne qui accompagne. Donc, dans mon cas 45$. Je trouve ça très cheap. Peut-être est-ce un usage répandu dans les universités et que je ne suis pas au courant, mais pour le bacc, c'était gratuit. J'ai l'impression d'inviter du monde à venir voir le show le plus plate de leur vie, suivi d'un p'tit vin d'honneur en cartron dans des coupes en plastique. J'exagère à peine.

Ayant reçu un appel plutôt insistant de l'association des diplômé(e)s de mon université une semaine avant, je me doute bien que les $ demandés ne financent qu'en partie la soirée (oui, c'est le soir, ils ont honte de nous!).

Conversation téléphonique :

- bonjour, c'est Untel de l'association des diplômés. Nous sommes actuellement en pleine campagne de financement...

- Ça tombe bien, moi aussi .

Pas décontenancé du tout :
- Seriez-vous intéressé à faire un don?

- Non, je suis en campagne de financement pour ma propre cause.
Vraiment déterminé:
- Mais vous savez que même les petits dons de 20$ sont appréciables

(euh PETIT DON ... 20$!!! Je vois comme 1000 affaires plaisantes à faire avec 20$!!!)
- Mon portefeuille pense comme vous et avant de vous financer, je vais m'autofinancer. Bonne journée monsieur.

Alors quand je reçois peu après une invitation de l'asso des diplômés pour la collation des grades... bien j'ai des doutes.

Peut-être suis-je cheap?
Peut-être le sont-ils?

Mais une chose est sûre, je feel chiâleuse parce que ça fait une heure que je cherche mon damné chéquier!

P.S. En plus, si c'est comme au bacc, on n'aura même pas le chapeau du guerrier ayant survécu à son université, et j'ai nommé : le mortier!