À peine plus de 3 mois, 2 grossesses, 1 accouchement et une multitudes de coches

Il me reste un peu plus de trois mois pour terminer mon mémoire : Ô angoisses! oui, au pluriel.

1) Est-ce que je vais avoir le temps de tout terminer?
2) Si oui, dans quel état (je vais être, et le texte aussi!)?
3) Et après.... ? * réflexion* ???????????????????

Ce genre de réflexion - qui arrive toujours les jours de pluie, remarquez bien! - me pousse à faire le bilan de ma p'tite vie... 25 ans, pas de chum, pas d'enfant, je vis chez ma mère, encore aux études, pas de job en sortant, encore moins l'idée de ce que je vais faire...dans mes pires moments, je m'imagine vendant des rotteux dans une expo agricole.
Passant mes journées devant l'ordi, à travailler sur mon master, je ne vois pas vraiment de vivants : sinon Youki, ma chatte. Eh oui, en plus je suis rendue une vieille fille avec un chat... *pathétique*

Jeudi dernier, une amie a accouché d'un beau garçon en pleine santé. J'étais heureuse pour elle et son chum, mais j'ai aussi eu un vertige. Pas que je veuille absolument un enfant : mon point de vue à ce sujet varie de semaine en semaine, oui, non, peut-etre... enfin! Non, ce qui m'a troublé, c'est de réaliser cette autre étape que mon amie franchissait : elle est prof, mère, propriétaire, a un amoureux qui la comble. Ce matin, elle m'a téléphoné pour me demander d'envoyer des photos de son bébé à une amie à elle - une connaissance à moi -. J'accepte. Au détour de la conversation, elle m'apprend que cette fille est enceinte aussi. J'ai une autre amie qui va accoucher (de son 2è enfant) fin juin.

Je sais que je ne devrais pas me sentir "loser", mais ne nous leurrons pas : la réussite de nos jours se calcule en utilité pour la société ($$). À ce compte-ci, je suis sous le niveau de la mer: je coûte plus cher que ce que je rapporte.

J'ai vraiment l'impression de traîner de la patte... comme une ado attardée.

Quand j'ai quitté mon chum, cet automne, même si j'ai "rushé" (lire brailler comme un veau et atteindre des sommets de pathétiques je ne pensais inaccessible) , je me disais," c'est le début d'un temps nouveau!" (oui, je me parle souvent en paroles de chansons dans ma tête...)

Ya du bon devant moi!

J'ai revu une ancienne connaissance: un homme connu il y a quelques années. On est sorti. On a ri. On s'es vu plus fréquemment. Il m'a donnée des espoirs... (et j'ai bien vérifié auprès de "spécialistes" que je ne fabulais pas des signes....) Jusqu'au jour où, pu capable d'être dans l'allusif, j'ai fait le grand saut et lui ai déclaré mes sentiments.... Silence. Surprise. Étonnement. Re-Silence. Alors, comme toute bonne femme nouille j'ai donné des arguments pour lui : " Bah tsé , je voulais tel dire parce que je savais que ça marcherait pas pour x, y et z" Arguments qu'il a tous réfutés.

"Je le sais que tu n'es pas amoureux de moi".. Ce à quoi il me répond " C'est dur pour moi de dire que j'pas amoureux, je t'aime, je te l'ai écrit (sur un mot à la main et dans un courriel)" Ensuite, il a enchaîné sur l'amitié.... WHAT THE FUCK!?!!

Belle déception! et Belle conne.. il me fait encore un p'tit quelque chose... Mais comme je ne le vois presque plus : ça devrait s'estomper. Nous serons amis.

Pour l'instant, je constate que y'a du mauvais derrière moi (mauvais parce qu'inadéquat), du neutre en moi, dans mon présent, et devant.. ben devant, c'est le brouillard.. l'inconnu. Bien sûr, ma nature optimiste y place de l'espoir... mais avec une petite réserve
" pas trop.. trop d'espoir = trop de déception"

Il fera sûrement plus beau demain...
P.S. May Ree, si tu lis ce billet : take it easy ... j'te donne un break de Pascal! ;)