12 septembre 2007
Vômir
Je vômis des mots. Vous croyez cela physiologiquement impossible? Lisez ceci:
J'ai devant un moi un texte qui ne veut plus rien dire tant j'ai évalué ses mots, dansé avec sa synthaxe, flirté avec ses virgules et trébuché sur ses points. Voilà. Je lis sans vraiment lire, sans rien assimiler.
Les mots se bousculent et le peu de poésie que j'avais m'a reniée, bousculée et outrée qu'elle était, par la cadence industrielle à laquelle j'enfile les phrases et tisse les idées. Mon sens critique, quant à lui sanglote, ne pensant pas que de telles phrases insipides pouvaient sortir de moi.
Ma directrice me laisse jusqu'à lundi pour lui rendre le chapitre. Ce délai, je ne l'ai pas demandé. Ma fierté ne me l'aurait pas permis. Alors, je l'ai perçu comme un complot sadique qui vise à prolonger ma torture.
Alors, oui, je vômis des mots et ça laisse sur mon âme un goût acide...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Tu as maintenant 2 jours et 3 nuits de plus pour faire ton travail que tu croyais devoir remettre ce vendredi. Moi, je préconise un repos de 24h complètes d'ici lundi. Quand tu veux, à faire ce que tu veux, où tu veux, mais c'est nécessaire. Sinon, je prédis la disjonction de ton esprit!
Je suis tout à fait de l'avis de Clépétar; à trop être collé(e) sur son chapitre, on n'y voit plus clair. Ça te fera du bien au "mental" ;=P
Enregistrer un commentaire