Il y a des jours comme ça, où on dirait que le "cosmos" se ligue contre nous pour nous empêcher d'atteindre nos buts de la journée. C'est ce qui s'est passé pour moi aujourd'hui. Pourtant, mes objectifs étaient simples, concrets et plus que réalistes.
Premier contretemps : les chemins de campagne.
J'ai de la chance. J'ai des amies généralement passionnées... qui embarquent dans mes délires et folies de tout acabits. C'est précieux. La championne toute catégorie est mon amie Émilie. Je veux suivre des cours de théâtre, elle est prête. Un show de Diane Dufresne? Ben kin, elle est en voiture avant moi.. Bref, vous saisissez le portrait.
Émilie vient de commencer un nouveau travail de coordination d'un mini centre d'interprétation de la cerise. Elle trippe à fond. Elle me téléphone ce matin pour savoir à quelle heure nous devions passé..
(voix endormie) - euh, c'est mercredi prochain, poukoi?
(voix paniquée) - Y restera pu de ceriiiiiiiiise dans les arbres.. t'es sûre que vous ne pouvez pas passer avant.
Alors me vl'à tit pas que je contacte les troupes, et les mobilises pour 10h30 à la cerisaie. On fly. Moi je me dis, "bah, ça va lui faire plaisir, pis anyway t'es jamais super productive le matin... alors, tu travailleras après dîner et ce soir vu que Monsieur Poussière travaille"
En route vers la cerisaie... On prend la visite guidée du verger, on cueille 2 livres de cerises chaque, on saute dans le char : direction Maison ou Université. On était dans un délai raisonnable...
Mais cimonac que c'est mêlant les chemins de campagne... On a glandé un bon moment avant de se dépêtrer... pourtant on demandait juste ça de se renseigner!!!! Je comprends maintenant tout le sens de l'expression " Exode rural"
bref, à 14 hres, nous étions arrivées.
N'écoutant que mon courage, je me lance dans mon travail lorsque le téléphone sonna..
Deuxième contretemps : La belle-famille.
Sont fins, on les aime, mais des fois, ça nous prend des vacances. Depuis 3 jours, je prends soin du chien de la belle-soeur conjointement avec monsieur poussière. Ce dernier m'avait donné congé pour la journée. Youppi. Belle-maman m'a tel pour aller divertir pitou une heure.. J'adore ce chien, il est vraiment gentil, mais comment dire : très affectueux... Il te voit, il te saute dessus.. sans conscience qu'il est intense et aussi grand que toi une fois debout... Alors pour ne pas avoir l'air d'une vilaine pas fine.. ben je suis allée. Et lance la balle, et relance la balle, et re re relance la balle..à l'infini... (ok, 1h15)
3- Mon incompétence crasse
Troisième obstacle et non le moindre... Au retour du party time avec toutou, je me suis endormie sur le divan. Il prend de l'énergie et conjugué au coup de soleil que j'ai du chopper dans le verger, je n'avais qu'une envie : m'étendre sur l'asphalte et me laisser mourir! Comme je vis sur une rue passante,que j'ai des prêts et bourses à rembourser et que j'ai des shows en fin de semaine, j'ai préféré le divan à l'asphalte.
Je me réveille 30 min. plus tard et j'ai faim. Rien dans le frigo, rien dans l'armoire, pas envie d'aller jusqu'à l'épicerie. OK, je vais aller me chercher un truc au dep du coin. C'est moche, mais tant pis. Je barre la porte de mon apparte de l'intérieur. Je la ferme. Zut! j'ai oublié mon argent. Je sors mes clés... pour mettre la main sur celles de la maison de ma belle-soeur. (qui a dit que tout service nous sera rendu au centuple?)Je revois soudainement les miennes, sur la table de la cuisine. Je rigole quand même.
Je me suis embarrée dehors : BRA-VO ma grande!!!! Moi, qui avait réussi à rester juste à la bonne distance de mes voisins, me vl'à pognée pour aller têter leur téléphone. La proprio n'est pas là. Je me replie donc sur mon frère.. qui après avoir ri de moi un bon 3-4 minutes accepte de venir me chercher et de me conduire au travail de mon chum à une trentaine de minutes de là. Entretemps, les voisins, qui me tiennent enfin, me bombardent littéralement de questions! C'est infini. Je me sens comme un invité entre les griffes de Janette ou de Claire Lamarche. Et il n'y a même pas de pause publicitaire! *autre envie de m'étendre sur l'asphalte.. et je n'ai même pas de divan pour pallier* HELP!
Frérot arrive enfin me délivrant des mémères du balcon. On part pour la shop. On convoque mon homme qui est persuadé que quelqu'un a explosé, que sa mère est morte, que j'ai laissé les chats bouillir sur le poèle... Bref, il est soulagé de constater l'oubli des clés. Il me prête la sienne en me taquinant. Je la mets à mon trousseau et je me sens comme un nain de Fort Boyard qui récolte une clé bien méritée par les participants! VICTOIRE! Et je n'ai pas eu à mettre mes mains dans des pots d'araignées!
OK, il est 19h30. Le temps d'arriver à la maison : 20 hres. Je n'ai pas tout perdu.
4- Frérot feel Famille..
Mais, on fait un détour par chez notre père sur la décision de mon frère. Ya du monde, ça s'éternise... Je rentre à la maison à 21h30 : là, oui, je rends les armes!
Demain, je devrai clancher en double.
Je suis sur le bord de me louer un shak au pôle nord pour travailler sur ma *&$?# de maîtrise.. puis pour être sure de ne pas çetre dérangée j'apporterai beaucoup d'ail et pas de savon! Voilà!
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