Premier juillet. 10 hres.
On ne nous a pas avisé de l'heure à laquelle les anciens locataires quittaient, alors je me pointe à mon nouvel apparte affectueusement baptisé " le shack ". Personne. Ils ont quitté. Youppi. Nous allons pouvoir emménager. Avant d'avertir la dizaine de parents et amis qui ont décidé de "bénévoler" pour notre déménagement, j'entre dans le shack. Les trous dans les murs ont été bouché, il y a une couche de peinture mal apposée (on doit sabler après avoir plâtré... la peinture directement sur le plâtre, c'est pas fort. C'est sale. Ça sent le pipi de chat partout. Je suis découragée.
Je m'asseois donc sur la bolle et je commence à me faire des jeux de mots implicants le terme " shak". C'est dingue ce qu'on peut inventer au plus profond d'un moment de pathos concentré: "Shak"ille O'neal, Shakira, "Welcome to my Shak" (adaptation de Simple Plan.) Name it : je l'ai faite! Je ne crois pas avoir oublié un seul jeu de mot!
Peu à peu les amis arrivent. Je me resaisis, même si je ne suis pas enthousiaste à l'idée que les anciens locataires n'aient pas laissé leurs clés. Après 10-15 minutes on est adapté à l'odeur de pipi félinesque imprégné dans les murs... à moins que ce soit le fait d'être à pleine face dans les vapeurs de comete ou de lestoil qui paralyse les cellules olfactives. Anyway. On a torché mes amis.. Juste pour vous illustrer la "crasserie" de l'affaire, le nettoyage des tuiles de la salle de bain a exigé 3 hres avec deux personnes qui frottent. De brunes, elles sont passées à beige.
Au coeur du bordel infini, la sonnette de la porte retentit. Un policier est entré. Il voulait parler avec les anciens locataires... SU-PER. La police leur courre après, ils ont des clés de mon apparte et en prime, les voisins viennent nous jaser pour nous dire expressément à quel point ils étaient caves et gelés tout le temps.
Vers 22hres, on est enfin seuls. C'est chouette avoir des potes pour déménager... mais mais mais.. c'est chouette aussi défaire la boîte qui contient les bobettes et autres sous-vêtement dans la plus grande intimité!
Le 2 juillet a été relaxe... on a posé des tablettes, vidés des boîtes.. bref le niaisage habituel...
3 juillet, 23 h30 : ça sonne. Je me lève. Quissé qui est ti pas à ma porte? Une illustre inconnue, cokée ben raide qui me demande pour voir Christine (ex-locataire) et qui ne semble pas comprendre qu'elle ne vit plus ici.
Là c'est officiel : je veux qu'on change les serrures!!! (Ce qui n'est toujours pas fait...)
Alors voilà pour mon splendide déménagement! iii que j'aime ça feeler "safe" ... Chaque fois que je pars pour la journée j'ai peur de revenir avec un apparte vide!
PATHÉTISME, quand tu nous tiens!
Déménagement : je te maudis!
Même si l'apparte est plus beau que le précédent, meme si mon bureau est piou en cimonac (1 mur violet, 3 verts tendres, des rideaux oranges.. et les accessoires le seront aussi) ... j'aimerais être transposée dans un autre quartier...
6 juillet 2007
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5 commentaires:
C'est atroce comme conditions de déménagement ma pauvre! Change-moi ces serrures au plus vite ou ne m'invite pas chez toi! Par contre, ton bureau semble parfaitement charmant... DD doit y être merveilleuse...
Je brandis le poing vers le ciel en maudissant les déménagements!
hahaha
Maudissons!!!!
Pour miss martini : Diane n'est pas encore " installée".. ca ne saurait tarder!
Ah! les joies des déménagements! Les serrures au plus vite, shackrament!
Mission accomplie: demain j'aurai mes nouvelles serrures!
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