24 juin 2007

Dans la forêt des mals-aimés...j'ai beaucoup aimé!



Hier soir,je me suis aventurée pour une dernière fois dans la forêt des mals-aimés. Pierre Lapointe avait donné rendez-vous à ces admirateurs dans un petit bosquet sombre qu'il a éclairé de sa digne présence : la 5è salle de la PdA. C'était la première fois que j'allais à cet endroit, et cette salle qui se veut intimiste (400 places environ) m'a d'abord fait penser à un colisée romain: des estrades tout autour d'une arène ovale où se sont déménenés les "artisans du divertissement"(Je dirais bien les chrétiens, mais bon.. Pierre, je t'épargne ce qualificatif) pour notre plus grand plaisir.

Tels 400 petits Jules César, nous avions droit de vie (symbolique) ou de mort (toujours symbolique) sur les artistes. Après la première partie, je n'aurais pas gagé sur la survie de Pierre et de ses mals-aimés tant j'ai trouvé le public réservé comparativement à ce que j'avais vu lors des spectacles précédents. Lors de la deuxième partie, le public était présent de corps et d'esprit : il avait du talent! ouf!

Pierre a vraiment beaucoup discuté avec le public.. quoique déconner serait un terme plus juste. Il était en feu et on a beaucoup ri...ses musiciens aussi. Surtout Guido qui un moment donné s'est mis un peu en retrait en faisant un geste de la main voulant dire " stop, pu capable moé là". Pierre a gentiment écorché Marie-Chantal Toupin et Céline Dion.. Il sait vraiment me prendre par mes points faibles!

Il a su aussi déchaîné le public, surtout à la dernière chanson "deux par deux rassemblés": toute la salle était debout et de déhanchait, sautait, se dandinait, tapait des mains (bref, c'est selon). Oui, Pierre, le public a fait l'amour avec toi.. (sauf les deux tites personnes âgées à notre droite... assises..) Une chose était sûre: il ne s'agissait pas des Octogéniares lubriques décrites dans ta chanson!

D'ailleurs Pierre, tu as fini le spectacle étendu sur le sol, les bras en croix: "l'orgasme métaphorique" était consommé.

Les 400 petits Jules Césars présents ce soir-là, t'ont laissé la vie sauve... puisque le véritable empereur, c'était toi!

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