Premiers balbutiements d'une prise de conscience

Il y a des moments dans la vie où les choses s'emboîtent d'elles-même, où les éléments semblent avoir conspiré entre eux pour se recouvrir du sceau de l'évidence des morales des films de Disney: sans ambiguité et sans faux-semblants, la vie nous transmet un message. C'est ainsi qu'elle m'a amené à saisir une parcelle de cette vérité qui est la mienne: je ne suis pas libre.

Oh oh! J'imagine bien toutes les réflexions et élucubrations qu'on peut faire sur ce thème. Du genre, personne n'est libre parce que tous sont soumis -à différents degrés- à des contraintes etc... Ça, c'était assimilé. J'avais cependant toujours crus que dans la mesure du possible, j'étais une personne libre : et bien non. Je suis une anémique de la liberté intérieure et c'est par la voix de ma directrice de mémoire et par les mots de Jean Barbe que ça m'a sauté aux yeux!

Première étape: discussion téléphonique avec ma directrice de mémoire
Nous parlons analyse de chansons de Diane Dufresne (weird, mais c'est ça!) inévitablement ça nous conduit à la thématique de la liberté intérieure (suivre son feeling et ses convictions sans tenir compte des autres et sans en faire un tapage.) Un coup dans ma poitrine. Je constate ma défaillance dans ce domaine... Extérieurement je suis libre, plutot fonceuse, mais en moi, il y a cette prison de peur, de pressions sociales, de soucis de plaire ( à mes parents surtout) .... J'ai fait un transfert sur moi...! Vertige! Lorsque nous concluons l'appel... je suis un peu à l'envers...

Deuxième étape : Comment devenir un monstre?
"Sans illusion de grandeur, sans mensonge, sans exclure la possibilité de l'échec. Oui, il y avait une certaine grandeur au simple fait d'accomplir ce qui doit être accompli." Jean Barbe

Accomplir ce qu'on ressent, suivre le mouvement naturel et spontané qu'on porte en soi.. c'est sûrement le premier pas vers une plus grande liberté intérieure...