6 novembre 2009

Une journée qui sonne comme un épisode de Virginie!

Dernière journée de travail sur le terrain aujourd'hui... dernière journée à me les geler pendant que des passants m'interpellent " quesse vous faites mamzelle?" exactement après que j'aie crains de perdre une orteille dans le vent d'automne.

En plus, le village est localisé à 45 min de la maison.. donc pratiquement 2 heures payées à ne rien faire. Ça avait bien commencé. Je travaille et croise la caisse populaire. Oh j'ai 2 chèques à déposer, je vais profiter du fait qu'il n'y aura pas d'attente.. (je ne truste pas les guichets! je suis comme une matante : donnez-moé un vivant !)

Pourquoi en suis-je si sûre?
Parce que le stationnement de l'église est surchargé... Funérailles de m'sieur Tremblay!

J'entre dans la caisse. J'entends un buzzer. Câline! Il y a un bouton d'accès actionnée par la caissière. Vous savez, le bouton dont le commis au dépanneur dispose la nuit pour retirer l'accès aux potentiels clients louches. Je me présente au guichet où une Lorraine (d'après le relevé) ne m'accueille pas du tout. J'explique que je veux déposer mes chèques. Je sors ma carte de débit. Elle me demande une carte d'identité.

WTF??? Je DÉPOSE des $$$, je ne retire rien!!!!!

Je tends ma carte d'assurance-maladie en toussant. J'espère induire la crainte d'une contamination à la H1N1. J't'une "étrange", je vais t'amener des germes que tu connais pas!
Oui, j'ai vraiment un sens de la vengence très développé. J't'une arme bactériologique!!!

Je poursuis mon travail malgré le désagrément. La dernière maison est vraiment en retrait du village, au bord du Saint-Maurice. La pente pour y accéder est très prononcée, mon asthme s'excite ces temps-ci et je n'ai plus mes pompes (prescription non-renouvelée, médecin pas dispo, pharmacien prétend ne pouvoir rien faire)... Je ne suis pas une athlète, mais quand même, je peux monter une côté sans mourir. Eh bien, en plein milieu : pu d'air. Je capote. Je suis loin du village, la maison est un chalet - donc inhabité- mon imagination s'emballe : on va me retrouver congelée au printemps, avec mon pad bleu entre les mains... ou du moins ce qu'il en reste de ces mains-là!!!!

Je parviens à me calmer, à m'imposer un rythme de respiration.. ça s'est replacé. J'étais sauvée!

De retour en trifluvie, je vais faire l'épicerie.. tant qu'à être en vie, aussi bien envisager me nourrir!

La reprise de " Donnez-moi de l'oxygène " eut lieu dans l'allée des produits importés, devant les couscous.. Mourir en fake de voyage dans une grande surface sur-éclairée. Ça fait tellement 21e siècle. J'ai survécu. Au sortir, il y a une pharmacie. Je n'ai pas de dossier là. FUCK!

J'entre pareil. J'explique comme je peux la situation au pharmacien. Étonnamment, alors que Jean Coutu ne pouvait rien faire pour moi, monsieur Familiprix m'a arrangé ça en 5 min.

Je revis.

Bref, j'pas tuable.

4 commentaires:

Drew a dit…

M'est déjà arriver chose semblable ou le con chez Jean-Coutu m'avait refusé un truc pour Jacob.

Moi c'est Pharmaprix qui m'a sauvé!

Bien content que tu ne sois pas tuable :-D

Clépétar a dit…

Hum, d'accord... Je simulerai une crise d'asthme aussi quand on refusera de me renouveler mes pompes! Est-ce que je peux simuler une grossesse si on refuse de renouveler ma pilule?

Marie-Piou est en vie! Vive Marie-Piou!

Marie a dit…

étais-tu à yamachiche? (je dis ça car la caisse pop est comme dans le stationnement de l'église!)

Marie-Piou a dit…

@ Drew : marci ben! M'sieur Coutu veut qu'on s'fasse des amis.. nous on veut les médocs. point.

@ Clépétar: Si tu y parviens, dis-le moi. 1- Je louangerai tes talents d'actrice et on va essayer de te plugguer dans la série " La Galère" que je trouve trop bonne

2- j'irai rire du pharmacien dans mon pas de barbe.

@ Marie : Non, j'étais aux Piles. Eh oui, encore et toujours vers La Tuque!