8 novembre 2009

Finalement, y'était pas si fou le moustachu...

Je viens de clancher 5 heures de travail sur mon prochain cours. Sérieux, j'ai fait un truc qui torche vraiment. Je suis contente de moi. J'ai même fait un graphique TU SEULE, inséré à mon power point.

Ah les p'tites victoires!

Ya une 50 aine d'années, y'a un weirdo qui a dit que le travail rend libre. C'était même l'inscription à l'entrée d'un de ses sympathiques camps de villégiature où t'étais logé, habillé et presque nourri... vous vous souvenez d'Auschwitz? Ah! Là vous le replacer mon pinché!

Jusqu'à ce soir, je percevais le travail comme un labeur, une obligation, une nécessité pour la survie de mon individu dans un monde capitaliste. C'était correct. Je conservais l'espoir d'un emploi stable que j'aime : question de passer de la survie à la vie.

Eh bien ce soir, j'ai découvert que le travail est une évasion. Pendant que j'ai planché sur la trypitique mortifère du moyen-âge, que je me suis concentré sur le grand schisme d'occident et que je me passionnais presque pour la révolution agricole du 11e siècle.... je n'ai pas eu de motton, pas d'oppression, pas de vertige existentiel....et maintenant que mes copies de sauvegarde sont faites, Morphée m'interpelle et m'invite à une nuit que j'espère loooongue.

Ce soir, le travail m'a rendu libre.
Il m'a libéré de mon Auschwitz intérieur.
... au point de faire des comparaisons boiteuses et potentiellement choquantes.

Arbeit macht frei!

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