Bordel électoral

Il n'y a (malheureusement) pas si longtemps, je vous ai entrenu de mes péripéties de superviseure de centre de votation au Fédéral (plus précisément ici, ici, ici et enfin, ici). J'y faisais part - par maints exemples troublants - de mon traumatisme concernant le choix des employés lors des élections.

Mon contrat à Montréal étant terminé, j'ai donc téléphoné au bureau du directeur du scrutin pour proposer mes services de scrutatrice... NAH finie la supervision des autres! Refusant de m'acheter une carte de parti, ça a un peu branlé dans le manche.. mais bon j'ai eu ma formation et mon assignation mardi soir...

1er constat : les élections, c'est une clique : j'ai tellement reconnu de visages!!! (Faut dire que j'avais aussi agi comme commis de bureau au Fédéral)

2è constat : dans le cadre de mon travail de commis, j'ai eu la gratifiante tâche de coller les collants d'adresse sur les cartes électorales. C'était très important que ce soit fait dans un certain délai... et un groupe de bénévoles - des personnes âgées à 98% - était venu nous aider. Je devais expliquer à nos compagnons comment faire le travail... Parmi la " trallé " de sympathiques retraités, il y avait 2 personnes plus jeunes.. légèrement déficientes.

Ce soir, j'ai rencontré l'un d'eux. Il sera scrutateur. Je n'ai absolument rien contre le travail des déficients, handicapés.. comprenez-moi bien: je serais plutôt le genre à privilégier leur intégration.

Toutefois, scrutateur, c'est un brin complexe comme tâche. Plusieurs personnes peinent à l'accomplir : beaucoup de paperasse, quelques calculs (simples certes), des règles précises et parfois complexes à appliquer...

Décidément, si le processus électoral en place n'est pas parfait, on ne s'aide pas vraiment ...

M'enfin on pourrait p't'être s'aider un peu... non?