Hier midi, j'ai enregistré le spectacle de la Fête du Canada en me félicitant d'avoir décliné la proposition d'y aller. Maudit que c'est plate! Que je ne m'identifie pas à ce qui s'y passe. L'intérêt du spectacle : Diane Dufresne. J'avais glissé quelques mots sur ma déception de voir cette artiste s'y produire. Quelqu'un de son entourage m'avait fait part de la volonté de Dufresne de passer un message écologique.
Comme on pouvait aisément s'y attendre, elle a chanté " Hymne à la Beauté du monde" , un choeur d'enfants - fleurs à la main- complétait la prestation. Avant d'entonner les premières notes, la chanteuse a adressé quelques paroles rappelant l'importance de préserver notre planète... face à Harper, ça faisait plaisir! J'ai trouvé Dufresne étrange pendant son interprétation : émue? fatiguée? fébrile? Sa voix ne modulait pas comme d'habitude et la puissance n'y était pas. À la fin de la chanson, le choeur s'est dispersé et les enfants offraient les fleurs aux personnes assises au parterre. J'aurais aimé que Mister Harper en ait une! mais non... pas de ce que j'ai vu.
Le soir - là, je n'ai pas vu la prestation diffusée sur le net - DD a chanté le locataire, l'été n'aura qu'un jour (2 chansons sur l'environnement), ainsi que Milles et une nuits, sur la guerre. Alors, OUI, Dufresne a délaissé la cause nationale, OUI, elle a chanté aux Fêtes du Canada, OUI, elle a dû faire un paquet de fric pour ça, mais OUI, elle a pris position sur un autre débat qui s'avère fichtrement plus rassembleur et d'actualité que la question nationale du Québec.
Me v'là rassurée.
P.S. : oui, je suis assez fan finie de l'artiste.
Je persiste et signe, Marie-Piou.
2 juillet 2008
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